Vous découvrirez à travers ce site internet toute la richesse des terres tourangelles du début du XIXème siècle.
Prenez le chemin de Vouvray à Saché, en passant bien entendu par Tours, et découvrez les produits et savoir-faire dont regorge ce territoire qui m’est cher. A travers dix haltes, je vous propose de comprendre d’où viennent ces mets divins qui composent nos assiettes, chatouillent nos papilles et atteignent nos âmes.
Dans la « galerie », par ailleurs, vous pourrez suivre ce parcours virtuel, à travers mes paysages tourangeaux favoris. Enfin, les « recettes » vous feront percevoir l’art subtil de la création gastronomique.
J’espère que ce voyage vous sera doux et plaisant.
Les étapes de la promenade
Déjà bien avant moi, autour du XVIème siècle, la pêche sur la Loire était une activité courante. Mais elle est désormais interdite lorsque je parcours Tours en raison de la perturbation qu’elle occasionne auprès du trafic maritime.
Les moulins de Balzac sont situés du côté de Pont-de-Ruan et ont été rendus célèbres grâce à moi, en quelque sorte, car je les ai longuement décrits dans mon roman Le Lys dans la Vallée.
À votre époque, il n’existe pas de port à proprement parler à Tours, si ce n’est les quais de Loire au pied du pont Wilson. Ce lieu est associé au nom de port Bretagne à l’époque médiévale en raison de sa proximité avec Nantes en comparaison d’autres ports plus importants situé plus en amont du fleuve.
Après être passé par la barrière Saint-Éloi, je continue à me diriger vers le sud-ouest de la ville de Tours afin de passer par la barrière Saint-Sauveur et son pont qui traverse le Cher.
En Touraine au XIXème siècle, les habitants mangent, dans le meilleur des cas, quatre repas par jour. Le menu type que je vais vous présenter est caricatural mais vous donnera un aperçu des pratiques alimentaires de la région à mon époque.
La Touraine est composée de petits élevages traditionnels (ovins, bovins, caprins, porcins, volailles) qui sont utilisés pour des fonctions diverses (labours, engrais, laine, viande, lait…).
Comme je l’exposais dans le Lys dans la vallée, une partie des paysages que l’on retrouve sur la route menant à Saché, où je séjourne bien souvent, est composée de landes, c’est-à-dire d’étendues naturelles dépourvues d’arbres, mais regroupant divers arbustes ou plantes herbacées, comme la bruyère ou le genêt.
La commune tourangelle de Vouvray, riche en vignes, est caractéristique des paysages du Val de Loire.
La barrière Saint-Éloi, ou porte Saint-Eloy, est le premier point de passage par lequel je passe pour me diriger vers Saché à pied. Elle est la porte sud-ouest de la muraille de Tours, proche de l’ancien prieuré Saint-Eloy et se situe à l’extrémité ouest du boulevard Béranger.
Ferme de Saché
L’importance du fumier et de la ferme dévoile une organisation de hiérarchie à mon époque. Nous sommes au crépuscule de l’industrialisation et la participation du bourgeois en agriculture fait preuve d’un intérêt non seulement financier, mais aussi technologique.